Edmond Bordeaux Szekely, un étudiant en théologie originaire de Transylvanie, a eu le privilège, grâce aux relations de son père avec le préfet Giovanni Mercati, de faire des recherches dans les archives secrètes du Vatican. C'est là qu'il a découvert en 1923 un manuscrit composé de quatre éléments, rédigé en araméen : "L'Évangile des Esséniens". Parallèlement à ses recherches dans les archives secrètes, il découvre au monastère de Monte-Cassino, dans un malle, des fragments hébraïques de ce manuscrit, fragments dont l'existence confirme l'ancienneté de 2000 ans de l'Évangile des Esséniens. Il le traduisit et le publia. Lorsque le désir des lecteurs enthousiastes de pouvoir consulter l'ancien document original se fit sentir, le Vatican démentit avoir jamais été en possession d'un tel évangile. Dès lors, Edmond Szekely a été accusé de tromperie et on a suggéré qu'il avait lui-même rédigé l'Évangile Essénien.

Comme l'Évangile Essénien était considéré comme un faux et que l'Église catholique connaissait le potentiel explosif de ce document, celui-ci n'a jamais fait l'objet de recherches théologiques.